Mise en cause des néonicotinoïdes Bayer demande à l'Efsa de clarifier sa dernière prise de position
Bayer CropScience s'interroge quant à la prise de position de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa) sur l'acétamipride et l'imidaclopride, deux insecticides néonicotinoïdes, qu'elle soupçonne d'être toxiques pour l'homme. La firme s'étonne de la faiblesse du dossier sur lequel elle s'appuie.
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L'Agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa) a jugé mardi 17 décembre que l'acétamipride et l'imidaclopride, deux insecticides néonicotinoïdes, pouvaient être neurotoxiques pour l'humain, et prôné une réduction des seuils actuels recommandés d'exposition. Lire la dépêche en cliquant sur ce lien.
Bayer CropScience réagit à cette nouvelle annonce concernant les néonicotinoïdes en affirmant que « l’imidaclopride ne présente pas de risque sur le développement du système nerveux humain ».
« Nous sommes surpris que l’Efsa prenne la décision de recommander des changements concernant l’évaluation réglementaire de l’imidaclopride, sur la base d'une simple série d’expérimentations de cultures cellulaires, répertoriées dans une publication scientifique japonaise de 2012.
Malgré le fait que l’Efsa reconnaisse le caractère limité de ces études, l’agence semble les avoir utilisées comme base pour sa publication d’opinion du 17 décembre. Celle-ci vient pourtant remplacer les avis déjà émis sur l’imidaclopride, basés sur des études toxicologiques exhaustives et factuelles, fournies par Bayer CropScience dans le cadre du dossier d’homologation.
Nous demandons à l’Efsa de clarifier sa décision car celle-ci, basée sur la culture cellulaire, semble aller à l’encontre même de ses préférences pour les études plus détaillées. »
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